Ce que tu es devenue / What You’ve Become

Natalia and Dark Natalia - What You’ve Become

La scène était figée. Une nuit bleue, douce et profonde, déclinait lentement vers les ténèbres d’une forêt sans nom. Natalia se tenait là, debout, le dos contre une autre présence qu’elle connaissait sans la voir. Dark Natalia. La version d’elle qui existait déjà quelque part. Elles ne s’étaient pas parlé. Elles n’avaient pas eu besoin. Dans leurs mains respectives, un sexe encore raide, encore palpitant. Et sur leurs visages, la preuve : des éclaboussures tièdes, récentes, coulant lentement sur les joues. Natalia ne comprenait pas comment cela avait commencé. Mais elle savait que c’était fini.

Elle avait tenu ce sexe sans comprendre, du bout des doigts, comme une chose sale, déplacée, vivante. Il avait jailli sans prévenir, lourdement, sur son visage, et elle n’avait rien pu faire. L’humiliation l’avait figée. Elle ne savait pas si elle devait lâcher, essuyer, s’excuser. Son regard était vide, perdu, presque honteux. Derrière elle, pourtant, Dark Natalia riait à demi. Elle aussi en avait plein la joue. Mais son expression était tout autre : une lueur de fierté, de supériorité presque tendre. Elle avait serré ce sexe à deux mains, l’avait pressé comme un fruit mûr, et s’en était nourrie.

Dans le silence qui suivit, elles restèrent là, dos contre dos, les visages encore marqués. Natalia sentait encore la chaleur du sperme glisser lentement le long de son cou. Dark Natalia leva les yeux vers le ciel invisible, puis referma les doigts sur la tige qu’elle tenait. « Tu vois », sembla-t-elle dire sans parler, « ce n’est pas si grave. Tu t’habitueras. » Mais Natalia ne répondit pas. Elle ne bougea même pas. Ce qu’elle venait de vivre, ce n’était pas encore elle. Pas tout à fait. Mais ce n’était plus complètement une étrangère non plus.

The scene was still. A soft, deep blue night faded slowly into the darkness of a nameless forest. Natalia stood there, upright, her back against another presence she knew without seeing. Dark Natalia. The version of herself that already existed, somewhere. They hadn’t spoken. They didn’t need to. In their hands, an erect cock — still hard, still pulsing. And on their faces, proof: warm, recent splashes running slowly down their cheeks. Natalia didn’t know how it had started. But she knew it was over.

She had held the cock without understanding, between her fingertips, like something wrong, alien, alive. It had erupted suddenly, heavily, onto her face — and she couldn’t stop it. The shame froze her. She didn’t know if she should let go, wipe it off, or apologize. Her eyes were empty, lost, almost ashamed. Behind her, though, Dark Natalia gave a half-laugh. Her cheek was covered too. But her face showed something else: a glow of pride, of near-tender superiority. She had gripped the shaft with both hands, squeezed it like ripe fruit, and fed on it.

In the silence that followed, they remained there, back to back, their faces still marked. Natalia could still feel the warmth of the cum sliding slowly down her neck. Dark Natalia lifted her eyes to the invisible sky, then closed her fingers again on the shaft she held. “You see,” she seemed to say without words, “it’s not so bad. You’ll get used to it.” But Natalia said nothing. She didn’t move. What she had just experienced — it wasn’t quite her yet. But it wasn’t fully someone else anymore.

Retour à la Galerie