Cellule 03 — Sheva & Excella

Cellule de Calibration Sheva et Excella

La cellule de calibration est un test. Chaque femme est exposée à un sexe masculin, dos à dos avec une autre.
Elles ne doivent ni parler, ni toucher. Juste observer. Ressentir.
Le sexe face à elles peut réagir — ou non.
Provoquer une réaction est un échec. Ne rien déclencher, c’est réussir.
Chaque résultat entraîne une sanction. Plus la faute est grande, plus la sanction est lourde.

Excella resta parfaitement immobile. Ses épaules, droites. Son cou, détendu. Elle observait sans crispation, sûre de son pouvoir. Le sexe face à elle avait frémis, oui. Une vibration légère, presque flatteuse. Mais il était resté souple, maîtrisé, dépendant d’elle. Elle ne détourna pas le regard. Ce n’était pas du mépris, ni même un refus. C’était de la maîtrise. Elle acceptait la tension, elle la contenait. Ce n’était pas une épreuve. C’était une scène. Et elle savait déjà comment elle en sortirait : sans faille, sans marque, sans honte.

Sheva, elle, avait ressenti quelque chose. Pas un choc. Un flottement. Le sexe ne s’était pas dressé. Mais il n’était pas tout à fait au repos. Une forme, une chaleur, une épaisseur différente. Elle avait gardé les yeux baissés, juste ce qu’il fallait. Dans sa tête, elle comptait les secondes, espérant entendre la fin. Elle se dit que ça allait passer. Que ce n’était rien. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer : et si ça bougeait encore ? Et si ça se réveillait ? Elle secoua doucement la tête. Non. Pas là. Pas maintenant. Elle voulait juste en finir, sortir d’ici, sans sanction. Sans honte.

Excella Gionne : flasque frétillant. Aucun manquement.
Sanction : baiser long. Elle doit poser ses lèvres et maintenir le contact, sans plus.

Sheva Alomar : flasque frétillant. Aucun manquement.
Sanction : baiser long. Même consigne, même niveau de faute.

Excella fut la première à s’incliner. Son visage pivota avec grâce, comme pour offrir quelque chose sans vraiment céder. Ses lèvres touchèrent le sexe tendu sans pression. Elle maintint le contact, bouche fermée, paupières à demi closes. C’était presque un geste de cour. Elle tint la position le temps exact, puis se redressa avec lenteur. Elle ne souriait pas. Mais ses yeux, eux, disaient tout : elle avait réussi. Et elle le savait.

Sheva avança à son tour. Elle fit ce qu’on lui avait demandé. Un baiser. Juste un baiser. Elle posa ses lèvres doucement, sentant la chaleur, le poids. Elle inspira. Et là, elle le sentit. Le sexe vibra contre sa bouche. Elle n’osa pas bouger. Non… non, non… Il gonflait. Lentement, profondément. Putain, non.
Glissement détecté : passage à érection complète pendant le baiser.
Nouvelle sanction : fellation.

Elle resta un instant figée, la bouche entrouverte, le souffle court. Puis elle se résigna. Elle ouvrit un peu plus. Le sexe glissa lentement entre ses lèvres, gonflé à bloc, encore vibrant du contact initial. Elle sentit l’odeur — plus forte que prévu, plus animale. Elle n’en voulait pas. Elle ne voulait pas ça. Mais elle s’exécuta. Par devoir. Par règle. Par absence de sortie. Le goût lui sauta à la langue, amer, piquant, collant. Elle aspira une première fois. Puis une seconde. Et il jouit. Profond, brutal, contre son palais. Elle avala. Par honte. Par réflexe. Quand elle se redressa, elle n’osa pas croiser le regard d’Excella. Mais elle le sentait, posé sur elle, amusé.

The calibration chamber is a test. Each woman stands back-to-back with another, exposed to a male sex.
They must not speak. They must not touch. Just observe. Just feel.
The sex before them may react — or not.
If it stays inert, they succeed. If it stirs, they fail.
And every failure has a sanction. The greater the fault, the harsher the punishment.

Excella stood perfectly still. Her shoulders square. Her neck relaxed. She observed without tension, confident in her control. The sex before her had twitched — barely. A faint vibration, almost flattering. But it stayed soft, restrained, beneath her. She never looked away. It wasn’t contempt. It wasn’t fear. It was mastery. She absorbed the tension. Held it. It wasn’t a test. It was a stage. And she already knew how she’d walk off it: flawless.

Sheva had felt something. Not panic. Just unease. The sex hadn’t risen. But it wasn’t fully at rest either. There was shape. Warmth. A different weight. She kept her eyes low, just enough. In her mind, she counted seconds, praying for release. This would pass. It had to. But she couldn’t stop thinking: what if it moved again? What if it woke up? She gave a slight shake of the head. No. Not here. Not now. She just wanted to finish this. To get out clean. Without punishment. Without shame.

Excella Gionne: limp with slight twitch. No fault.
Sanction: prolonged kiss. Contact only. Controlled and measured.

Sheva Alomar: limp with slight twitch. No fault.
Sanction: prolonged kiss. Same instructions. Same expected outcome.

Excella moved first. Her head tilted with elegance, as if offering something without yielding. Her lips met the shaft — soft, steady, unmoved. She kept her mouth closed, her eyes half-lowered. A ceremonial act. Nothing more. She held the pose the precise amount of time, then withdrew with grace. She didn’t smile. But her eyes made it clear: she had won. Again.

Sheva stepped in next. A kiss. That’s all it was meant to be. Her lips touched gently, taking in the heat, the weight. She inhaled. And then she felt it. A tremor under her mouth. She froze. No... no, no... It was swelling. Slowly. Deeply. Fuck. No.
Glide detected: erection reached during kiss.
Updated sanction: fellatio.

She stayed there a moment, mouth barely parted, breath caught. Then she yielded. Opened wider. The shaft slipped in slowly, thick and alive. The smell hit her — stronger than expected. Animal. She didn’t want this. She didn’t choose it. But the rules left her no way out. The taste filled her tongue, bitter, dense, metallic. She sucked once. Then again. And it came. Hard, fast, deep. She swallowed without thought. Shame, instinct, duty. When she straightened, she didn’t meet Excella’s gaze. But she felt it. Watching. Amused.

Retour à la Galerie