Il faisait nuit quand il lui avait proposé de s’éloigner. Elle avait à peine répondu. Elle l’avait suivi comme on suit un courant qu’on ne comprend pas, sans savoir pourquoi, ni ce qu’il voulait. Ils n’avaient pas parlé. Ils s’étaient juste enfoncés dans l’obscurité, à peine éclairés par les halos bleus des lampes suspendues plus loin. Et là, dans le silence, il s’était tourné vers elle, avait baissé son pantalon, sans honte. Elle avait levé les yeux, surprise, mais pas choquée. Elle avait même esquissé un petit sourire, comme pour faire bonne figure.
C’est lui qui avait guidé sa tête. Doucement, mais avec insistance. Le sexe collé contre son visage, contre sa joue, sans ménagement. Elle n’avait pas ouvert la bouche. Pas tout de suite. Elle s’était contentée de poser sa main sur sa cuisse, comme pour le retenir un peu, ralentir la pression. Elle sentait la peau chaude, les odeurs plus fortes à mesure qu’il s’imposait. Elle se disait : il veut ça, juste ça, il ne sait rien faire d’autre. Elle n’avait pas peur, juste une lassitude tranquille. Et quand elle avait senti qu’il n’en aurait pas assez sans sa bouche, qu’il continuerait à coller son gland contre ses lèvres jusqu’à l’usure… elle avait ouvert. Pas par envie. Pour en finir.
Elle l’avait sucé sans un mot. Pas longtemps. Juste ce qu’il fallait pour qu’il cède. Et il avait cédé. D’un coup. Le sperme était venu sur son visage, en haut de la joue, le long de son nez. Elle avait fermé les yeux à peine. Pas par honte. Par réflexe. Elle s’était dit que c’était salissant, mais pas dangereux. Et que s’il fallait encore ça pour qu’on la laisse tranquille quelques minutes, alors elle préférait encore le recevoir là, plutôt qu’en elle.
It was night when he asked her to walk away with him. She barely answered. She followed like you follow a current you don’t understand, without knowing why or what he wanted. They didn’t speak. Just drifted into the dark, lit only by faint blue halos from lamps further off. And then, in the silence, he turned toward her, lowered his pants without hesitation. She looked up, surprised, but not shocked. She even gave a slight smile, just to keep up appearances.
He was the one who brought her head in. Gently, but firmly. His cock pressed against her cheek, her face, insistent. She didn’t open her mouth — not right away. She simply placed her hand on his thigh, as if to hold him back, slow the pressure. She felt the warmth of his skin, the scent growing sharper as he pushed. She thought: he wants this, just this, he doesn’t know anything else. There was no fear — just a calm, tired resignation. And when she felt he wouldn’t stop unless she gave him more, when he kept rubbing against her lips, over and over… she opened. Not from desire. Just to get it over with.
She sucked him in silence. Not for long. Just enough for him to give in. And he did. All at once. The cum spilled over her face — her cheek, her nose. She closed her eyes, barely. Not in shame. Just a reflex. She thought: it’s messy, but not dangerous. And if this is what it takes to be left alone for a few minutes… then better here than inside.