Cellule 04 — Ada & Carla

Cellule de Calibration Ada et Carla

La cellule de calibration est un test. Chaque femme est exposée à un sexe masculin, dos à dos avec une autre.
Elles ne doivent ni parler, ni toucher. Juste observer. Ressentir.
Le sexe face à elles peut réagir — ou non.
Provoquer une réaction est un échec. Ne rien déclencher, c’est réussir.
Chaque résultat entraîne une sanction. Plus la faute est grande, plus la sanction est lourde.

Ada verrouilla tout dès le départ. Posture impeccable, souffle régulier, regard neutre. Mais elle resta un peu trop fixe. Un peu trop tendue. Et elle le vit. Le sexe devant elle prit du volume, lentement. Pas une érection franche, non — mais une montée certaine, insidieuse. Un gonflement à peine contestable. Elle sentit l’échec avant qu’il ne soit annoncé. Elle serra les dents. Elle n’avait rien voulu. Elle avait tout fait pour. Mais c’était raté. Elle n’eut aucune réaction visible. Juste cette pensée, sèche et silencieuse : « fais chier. »

Carla, de son côté, s’était sentie glisser vers une réussite. Son calme était parfait. Sa posture, millimétrée. Le sexe face à elle était resté souple, presque mou. Juste une vibration légère — mais rien d’alarmant. Elle le vit, elle le sut : elle avait gagné. Un baiser. Pas plus. Elle s’y préparait déjà. Ce serait rapide, propre, maîtrisé. Elle inclina un peu le menton, prête à s’avancer. C’était fait. Le protocole allait l’acquitter.

Ada Wong : réaction semi-dressée déclenchée par observation excessive.
Sanction : masturbation. Ada doit exécuter la punition en silence.

Carla Radamès : sexe flasque frétillant, sans érection.
Sanction : baiser long. Carla doit maintenir un contact prolongé, sans geste.

Ada fut la première à bouger. Sa main s’éleva, droite, ferme, et elle saisit le sexe tendu avec une précision mécanique. Elle le branla sans lenteur ni hâte, concentrée sur le geste, sur le fait de finir. Carla, elle, s’avança lentement. Elle posa ses lèvres contre le sexe encore souple, dans un baiser parfaitement exécuté. Mais elle entendit. Les frottements, le rythme. Elle comprit : Ada était déjà en train d’exécuter sa sanction. Et ce fut plus fort qu’elle. Elle laissa sa langue effleurer le gland, presque doucement. Un frisson monta. Le sexe vibra, puis se tendit légèrement.

Glissement détecté : passage à érection semi-dressée pendant le baiser.
Nouvelle sanction : masturbation. Carla doit rejoindre la phase punitive.

Elle recula juste ce qu’il fallait, leva la main, et prit le sexe en main. Ses gestes n’étaient pas identiques à ceux d’Ada. Plus lents. Plus amples. Comme si elle voulait faire durer, ou imposer sa propre manière. Ada continua sans se laisser distraire. Leurs gestes étaient parallèles, tendus, silencieux. Les deux éjaculations frappèrent presque en même temps. Ada reçut la sienne sur le haut du col, Carla sur le menton et la base du cou. Et puis, un souffle. Un battement de rien. Carla tourna légèrement les yeux, juste assez pour croiser le regard d’Ada du coin de l’œil. Rien n’était dit. Mais tout était là.

The calibration chamber is a test. Each woman stands back-to-back with another, exposed to a male sex.
They must not speak. Must not touch. Only observe. Only feel.
If the sex reacts, the woman fails. If nothing happens, she succeeds.
Every outcome brings a sanction. The greater the fault, the harsher the punishment.

Ada locked everything down from the start. Perfect posture, steady breath, neutral stare. But she held it too long. Too tense. And then she saw it — the sex began to swell, slowly. Not a full erection, no — but something was rising, clearly. A subtle thickening. She felt the failure before it was called. She clenched her teeth. She hadn’t wanted it. She had done everything right. But it didn’t matter. Her face showed nothing. Just one dry, silent thought: “fuck’s sake.”

Carla, meanwhile, felt the victory coming. Her control was flawless. Her stance exact. The sex before her had remained soft, nearly limp. Just a flicker of tension — nothing more. She saw it. She knew. A kiss. Nothing else. She was already preparing. Quick. Clean. Handled. She lowered her chin slightly, ready to lean forward. It was done. The system would clear her.

Ada Wong: semi-erection triggered by visual contact.
Sanction: masturbation. Ada must perform the act in silence.

Carla Radamès: flaccid twitching, no visible arousal.
Sanction: prolonged kiss. Carla must keep her lips in contact without movement.

Ada moved first. Her hand rose — steady, sharp — and gripped the hardening sex with mechanical precision. No delay. No hesitation. Just execution. Carla stepped forward next. She laid her lips softly on the still-limp shaft, perfectly still. But she heard it — the sound of motion. Flesh. Rhythm. She understood: Ada was already being punished. And she couldn’t resist. She let her tongue barely trace the tip. The skin stirred. The shaft twitched. It began to fill.

Glide detected: transition to semi-erection during the kiss.
New sanction: masturbation. Carla must now join the disciplinary phase.

She stepped back slightly, raised her hand, and wrapped her fingers around the shaft. Her rhythm wasn’t Ada’s — slower, broader, deliberate. Like she wanted to stretch time, or take control of it. Ada didn’t flinch. She kept going. Two women. Two hands. Two silences. The spurts hit nearly together. Ada’s landed near her collar, Carla’s across her throat and jaw. Then nothing. Just breath. Carla turned her gaze just enough to glance toward Ada, a flash of the eye. No word was spoken. But the message was clear.

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