Deux bouches, un élan.
Rien ne pèse, rien ne commence, rien ne finit.
Les corps tournent, glissent, se répondent sans bruit.
Des sexes jaillissent, des mains passent, des gorges s’ouvrent.
Natalia est là.
Sa bouche est une boucle, un battement, un souffle.
Elle prend. Elle avale. Elle offre.
Chaque geste est le même. Chaque geste est unique.
Et tout recommence, sans mémoire, sans fin.
Comme une chanson sans paroles. Comme un rêve sans réveil.
Two mouths, one motion.
Nothing weighs, nothing starts, nothing ends.
Bodies turn, slide, echo one another in silence.
Cocks emerge, hands sweep, throats open.
Natalia is there.
Her mouth is a loop, a breath, a rhythm.
She takes. She swallows. She offers.
Every gesture is the same. Every gesture is singular.
And all begins again, without memory, without end.
Like a song without words. Like a dream without waking.